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  Peter ✗ None of them along the line know what any of it is worth ✗

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Serpentard ▬ Ambitious, mischievous...

Messages : 37
Date d'inscription : 17/04/2011

 Peter ✗ None of them along the line know what any of it is worth ✗ Empty
MessageSujet: Peter ✗ None of them along the line know what any of it is worth ✗    Peter ✗ None of them along the line know what any of it is worth ✗ EmptySam 29 Oct - 19:03

Peter Nicolson

Tenter plus pour trois fois rien

en cours finie
personnage libre prédéfini

Peter aurait simplement pu être né un jour de milieu de janvier mais il a fallut que sa mère précipite la grossesse pour un 1er janvier 1981. Présentement âgé de seize ans pour encore trop peu de temps, Peter Nicolson est un sang-mêlé chevronné. À savoir ? Il se fout de la prétendue supériorité des sang-purs ou de l'amour qu'ont les sang-mêlés à les rabaisser par principe et se moque allègrement des nés-moldus incapables d'affirmer qu'ils sont sorciers, qu'importe leur sang. Peter n'est pas complaisant à l'égard des Carrow ; ils l'indifférent autant que le fait que Rogue soit directeur. C'est à dire qu'en raison de son instinct de conservation, l'adolescent prend soin à se comporter correctement en leur présence – c'est à peu près tout. Son patronus est une huître tandis que son épouvantard est un cafard géant.
HISTOIRE
Trop de mal pour un bien au bout du compte

Sa main se posa avec une lenteur exagérée sur le bout de bois qui exhalait la vigne. Bien plus que son manche poli, que son bout cerclé d'or, l'effluve délicate, presque acidulé, avait toujours provoqué en lui les passions les plus incongrues et les plus déplacées. Plus d'une fois, il avait failli se brûler l'ongle de l'index gauche en voulant y passer ses doigts. La douceur et l'élégance de la baguette lui inspirait une sensation semblable à la chaleur qui émanait des bras de sa mère. L'odeur papillonnait jusqu'à remplir son nez, faisait trembler faiblement ses épaules et détendait ses muscles.

La bougie esseulée qui luisait encore dans l'âtre du grand salon était du seul fait de sa mère. Il était fréquent qu'elle choisisse de monopoliser les soirées où son mari était en déplacement avec le ministère pour se consacrer à l'écriture de sa thèse « Du devenir des fantômes des morts demeurés sur Terre après leur mort et étude de l'ésotérisme sorcier ». Lors de ses rares soirées d'été passées à se persuader qu'il était bel et bien en compagnie de sa famille, Peter, esseulé, s'occupait de la lecture des ouvrages qu'il n'avait pas encore lus, impitoyablement persuadé que ses parents faisaient passer leur carrière avant leur famille, comme une bonne partie de la bourgeoisie sorcière. Il accaparait autrement le reste de son temps en compagnie des March. C'était comme une seconde nature, une habitude qui l'avait toujours imprégné : quand le temps se faisait trop long chez les Nicolson, ils se dirigeait naturellement dans la maison voisine pour passer du temps avec Xavier, le fils des March.

Mais Peter, désabusé, lâcha la baguette de sa mère, occupée à une conversation complexe et détournée, dans l'âtre. Ses doigts rugueux extirpèrent de sa poche le bout de bois qui était le sien et l'instant qui suivit fut traversé par une poussée de magie si forte qu'elle le fit trembler. L'endroit semblait désuet et glacial, dépourvu de sa propriétaire – dans un coin de la pièce, loin de la table de bois verni et de ses chaises se distinguait un haut buffet plein d'objets magiques, qui, indifférents au silence ambiant, poursuivaient la tâche qui leur était attribuée. Il méprisait ces lieux comme il méprisait ses parents. C'était d'une évidence impitoyable : jamais sa mère ne lui avait offert un geste d'affection, jamais son père ne lui avait proposé une explication, un échappatoire à ces silences et à cette inanité.

Le « Peter » intervenait quand il s'agissait de vanter leurs mérites, d'offrir en exhibition les résultats de ses Buses ou quand il était question des prochains achats d'ouvrages dont ils voulaient l'instruire. Alors Peter se débrouillait pour mépriser le savoir, mépriser les normes sur lesquelles le monde s'était élevé, apprenait également à s'exalter des moindres instants passés à accuser le monde, à décrier de ses maux, apprenait, enfin, à se faire à ce mode de vie dénué d'affection. Les Nicolson étaient pétris dans la froideur et l'antipathie pour les choses du monde, et si Peter était plus mesuré, peut-être capable d'une lucidité moins tranchée, il était incapable d'un quelconque sentiment de reconnaissance. Cette richesse bonne sorcière, ce confort n'étaient pas à louanger, il ne devait s'appliquer à remercier les siens pour cette aisance car ils l'avaient préféré à lui, s'étaient habilement détournés de l'éducation de leur enfant en lui accordant comme réconfort un stupide elfe de maison.

Et parfois, quand il n'était qu'un enfant, on le laissait sortir de la demeure familiale pour retrouver de vieux amis, ceux que son père appelait « les connaissances de toujours », habitants de la maison voisine. Les March avaient un enfant un peu plus âgé que Peter ; Peter s'était naturellement accommodé à Xavier. Il avait observé avec froideur et jalousie ses yeux innocents se peindre de reconnaissance quand sa mère s'occupait de leur cuisiner un met, ou quand son père les amenait jouer dans leur jardin en leur expliquant l'origine des gnomes. Peter s'était accordé à observer la complicité des March avec une maturité parfaite, un soupçon de vie adulte que ses parents s'étaient tant appliqués à lui insuffler : et jamais il n'avait su répondre avec cohérence à Xavier quand il lui demandait pourquoi ses parents étaient si distants. Finalement, Xavier, en grandissant, avait sans doute fini par trouver des propres raisons suffisantes – qui avaient semblé lui convenir parce que jamais plus, après que Peter l'ait rejoint à Poudlard, Xavier ne s'est évertué à résoudre ce mystère.

Et puis à ses préoccupations familiales ont fini par succéder les affaires relationnelles. Xavier l'a toujours suivi partout pour ainsi dire – il a même semblé qu'il a toujours attendu son arrivée. Plus rien ne semble tromper ce tableau idyllique, l'amitié fait insolemment face à tout – et c'est peut-être tout ce qui compte. Peter ne se l'avouera jamais, mais il n'est pas grand chose sinon rien sans Xavier – Xavier qu'il a oublié d'estimer car il le connaît depuis si longtemps. Et puis rien ne semble tant avoir de sens que ses critiques, rien ne paraît plus évident que son point de vue – qui complète le sien, finalement. Son cynisme ne fera rien échouer tant que l'un est présent pour l'autre – le tableau aurait pu être bucolique, presque féerique, si Nicolson et March n'étaient pas renommés pour leurs quatre-cent coups. Xavier ne voudra plus de cette fille ? Peter sera le premier à vouloir la consoler, et ceci sans rancœur – l'échange de bons procédés n'aura jamais été mieux mené.

Il existe aussi parfois un Peter sans Xavier, un peu amer, stupidement adolescent qui se fourvoie dans son malheur et qui se met à imaginer une vie meilleure, avec des parents aimants, un scroutt à pétards comme animal de compagnie avec une amoureuse de toujours plutôt qu'un meilleur ami vieux jeu. Ce Peter est caché dans un journal intime – rien ne paraît plus naturel que de conter ses malheurs, si possible à l'infini. Ce Peter, aussi, a pour fâcheuse tendance de ne jamais réellement se prendre au sérieux et préférer l'auto-dérision et le sarcasme à la critique sans ambages du sorcier qu'il s'apprête à devenir. Pour le meilleur et pour le pire.

CARACTÈRE
Amour, tu m'aimes combien ?

Ce n'est pas que Peter est un salaud.

Si on avait d'ailleurs à le classer dans une catégorie quelconque, il ne serait rien ou tout du moins rien de bien important. Il ne se complaît même pas dans le malheur des autres, n'apprécie pas tant que cela de voir un de ses comparses sombrer dans le mélodrame – malgré le sourire paisible, presque moqueur, qu'il semble constamment préférer aux réponses construites et réfléchies qu'il aurait pu offrir. Il serait sans doute bien incapable de l'affirmer lui-même mais il possède une atroce préférence pour la facilité – chacune de ses actions n'est en réalité dictée par un profond besoin tranquillité.

On pourrait croire qu'il possède quelque mal à communiquer avec l'entourage qui est le sien, toujours plongé dans un manuel avancé d'une matière quelconque, peu loquace, relevant le regard parfois pour adresser quelques malices à un camarade digne de son humour. Ses yeux brillent alors plaisanterie presque perverse, dont lui seul possède le secret. Mais méprise est faite – s'il y a quelque chose à s'accorder dans l'opinion que les autres se font de lui. Quelle importance au fond aux rires sous capes, à la rumeur adolescente, à la critique, vorace, quand un sang n'est pas politiquement correct ou qu'un regard est de trop ? Le vulgaire se mêle à l'insipide juvénile.

Mais ce n'est pas plus un problème de langage qu'un penchant extrême pour la procrastination – le sorcier peut attendre. Peter n'a rien d'un adolescent politiquement correct – il crache quand il le veut sur tout ce dont il a assez de verve, notamment Poudlard et ses quatre maisons, le ministère de la Magie, le Seigneur des Ténèbres, le courage indéfectible et dérisoire des Gryffondor, le détachement caricatural et la dignité des Serpentard. Peter n'a rien d'un adolescent réactionnaire ou rebelle ; sa subtilité semble incohérente avec ses propos tant il semble maîtriser l'art des mots, tant son répondant est construit et méthodique. Il n'accorde aucun intérêt aux sports en tous genres et même le Quidditch ne dispose pas de sa grâce.

C'est que Peter n'est pas assez stupide pour passer pour un petit con, son inaptitude sociale le rend méfiant, timide et sa fougueuse éloquence en devient dérisoire. Il ne peut cependant s'empêcher de concéder son détachement au prix d'un élan de courage ponctuel quand la situation se fait sentir, notamment au profit de Xavier. Et rapidement, comme s'il ne paraît jamais rien s'être passé, tout redevient pareil à l'instant où il a tout abandonné, tant le besoin de ravaler ce soudain héroïsme semble violent. Il n'a cependant pas besoin de s'échauffer à prendre la place de ceux qui brillent face aux autres, car cela, avant tout, paraît ne pas l'intéresser et il méprise avec aigreur la force de la lumière sous laquelle les illustres s'épanouissent.

Il n'est même pas froid, juste un peu maladroit, Peter n'a pas le souci de paraître gentil ou même de passer pour un dominant chronique parce qu'il aurait su paraître désagréable. Et qu'est-ce qui se dresse devant ce pendant à l'indifférence, cette inclinaison pour la solitude  ?

Peter, cependant, est naïf. À savoir qu'il dégouline de gentillesse désabusée pour Xavier et ses amis les plus proches, qu'il considère l'amitié comme une valeur inébranlable, sans cependant le montrer à qui mieux-mieux. Et parce qu'il n'est au fond que ce pauvre gosse dupe et crédule, Peter est également rancunier et égoïste. Il n'a jamais réellement été capable de faire table rase d'une trahison ou d'un mot en trop.

Peter, aussi, est un pervers. Simplement, spontanément. Il aime le corps des filles comme il aime trouver un antidote à une potion, d'une façon qui n'a cependant rien de candide. Son amour inconditionnel pour la bonne littérature l'a cependant empêché d'accéder au non moins désagréable statut de Don Juan de Poudlard, qu'il accorde de bon gré à Elliyöt Caldwell. Le temps semble trop précieux pour être gaspillé plutôt qu'entretenu au profit de la lecture de revues sorcières spécialisées.

En raison de son éducation, Peter n'a aucune juste notion de bien ou de mal. Il saura distinguer intrinsèquement les actions mauvaises des bonnes mais n'aura jamais aucune réaction spontanée face à un événement ou une situation – rien en somme, ne peut bien le surprendre tant son flegme semble prépondérant.

J'ai toujours rêvé qu'on me valide comme une membre normale même si je suis une vieille de la veille qui sort ses crocs pour pas grand chose. Mes identités et mes visages sont multiples. Mon âge est indéterminé entre seize et dix-sept ans – c'est selon vous 8D J'ai toujours rêvé de pouvoir raconter n'importe quoi dans une fiche de présentation est un c'est avec un plaisir non dissimulé que je le fais parmi vous, en totale impunité. Le fabuleux Ezra Miller orne donc l'avatar du petiot présenté ci-dessus. L'avatar en en-tête de fiche provient de Tumblr et l'icon de Livejournal, pour changer. Je ne donnerai pas le code Ok by Nana mais je n'ai pas de justification valable à vous donner >D MS est loin d'être mon premier forum RP (une chose impossiblement identifiable au nom vague de Naruto Shippuden World - ne vous moquez pas, ne renions pas nous origines. Que tous les sudistes (pourquoi subistes ?) bougent avec leur chocolatine, LE PAIN AU CHOCOLAT vaincra.
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